Aides aux Aidants

AIDANTS

La loi n° 2015-1776 du 28 décembre 2015 relative à l’adaptation de la société au vieillissement définit la notion de « proche aidant » d’une personne âgée en perte d’autonomie, en l’élargissant à l’entourage (voisin, ami…). Il s’agit :

  • du conjoint, 
  • du partenaire avec qui la personne âgée en perte d’autonomie a conclu un pacte civil de solidarité ou son concubin, 
  • d’un parent,
  • d’un allié ou d’une personne résidant avec elle ou entretenant avec elle des liens étroits et stables comme un voisin ou un ami, 

qui lui apporte son aide pour une partie ou la totalité des actes de la vie quotidienne de manière régulière et fréquente, et à titre non professionnel.

L’allocation journalière du proche aidant :

L’allocation journalière du proche aidant est un revenu de remplacement qui s’adresse au proche aidant d’une personne en situation de handicap ou de perte d’autonomie qui réduit ou cesse son activité professionnelle pour aider cette personne.

Au 1er janvier 2023, le montant journalier de l’allocation journalière du proche aidant est fixé à 62,44 €.

L’aide au répit :

L’aide au répit permet aux proches aidants de personnes âgées bénéficiant de l’APA (allocation personnalisée d’autonomie) de se reposer ou de dégager du temps en finançant des solutions d’aide comme :

Par ailleurs, en cas d’hospitalisation du proche aidant, une aide ponctuelle permet de financer l’hébergement temporaire de la personne aidée ou un relais à domicile.

Les aides fiscales :

Les aidants peuvent bénéficier d’aides fiscales si :

  • ils hébergent durablement leur proche âgé chez eux,
  • s’ils participent à ses frais d’hébergement en EHPAD.

Rémunération d’un aidant :

Il est possible d’être rémunéré pour l’aide apportée à un proche âgé en perte d’autonomie, en devenant son salarié. En effet, la loi l’autorise une personne bénéficiaire de l’APA (allocation personnalisée d’autonomie) à employer un membre de sa famille (à l’exception du conjoint, concubin ou partenaire de PACS) en tant qu’aide à domicile dans le cadre de l’APA qui lui est accordée. L’APA permet ainsi de rémunérer le membre de la famille qu’elle salarie.

L’aidant doit être indispensable, c’est-à-dire qu’il doit :

  • être le proche d’une personne bénéficiaire de l’APA (allocation personnalisée d’autonomie),
  • assurer une présence ou une aide indispensable à la vie à domicile de son proche,
  • et ne pas pouvoir être remplacé par une personne de leur entourage pour assurer cette aide.

Lors de l’évaluation à domicile pour une demande d’APA ou de révision, l’équipe médico-sociale APA  peut prévoir cette majoration dans le plan d’aide de l’APA.

Il est possible de bénéficier de cette majoration de l’APA dans la limite de 548,54 € par an pour financer des aides au répit.

Lorsqu’une participation financière est demandée au bénéficiaire de l’APA pour son plan d’aide, une participation financière lui est également demandée pour bénéficier de cette enveloppe supplémentaire.

Une aide ponctuelle peut être accordée en cas d’hospitalisation du proche aidant d’une personne bénéficiaire de l’APA, si l’aidant ne peut pas être remplacé et que sa présence ou son aide est indispensable à la vie à domicile.

La demande doit être faite au président du conseil départemental dès que possible. En cas d’hospitalisation programmée, la demande doit être faite dès que la date est connue et au plus tard un mois avant la date de l’hospitalisation.

Son montant peut atteindre jusqu’à 1 089,81 € pour chaque hospitalisation.

Cette aide peut servir à financer :

  • un hébergement temporaire de la personne aidée,
  • un relais à domicile.

Si vous aidez une personne qui ne bénéficie pas de l’APA, vous pouvez vous renseigner auprès votre caisse de retraite, de votre mutuelle ou de votre commune pour savoir s’il est possible d’obtenir une aide financière afin d’accéder aux solutions de répit. 

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